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Les Pussy Riot peinent à trouver un asile politique. Motif : une musique jugée décevante

Les deux musiciennes de la formation qui ont pris la fuite peinent à trouver un pays d’accueil. Raison invoquée par les nations sollicitées : un apport culturel et musical jugé très relatif.

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L’information pourrait faire sourire mais l’affaire, elle, reste des plus sérieuses.
Alors que trois des membres du groupe punk-rock viennent d’être condamnés en Russie à deux ans de camp pour vandalisme, deux autres musiciennes de la formation qui ont pris la fuite peinent à trouver un pays d’accueil. Raison invoquée par les nations sollicitées : un apport culturel et musical jugé très relatif.

Une discographie décevante

Alors que la localisation des deux fuyardes reste toujours inconnue, les langues se délient dans certains pays où une demande d’asile politique a été déposée. Le premier représentant à briser le silence se nomme Uffe Elbaek, actuel ministre de la culture au Danemark : « Notre pays a historiquement toujours ouvert les bras aux artistes étrangers opprimés dans leur propre patrie. Mais avec l’affaire des Pussy Riot, c’est un cas d’un autre genre. Avec le ministre des affaires étrangères nous avons écouté la discographie de ces jeunes filles et la première chose que l’on puisse dire c’est qu’elle est des plus décevantes ».

A l’ONU la perplexité règne également. On y trouve les pro et les contre. Ceux qui soutiennent le groupe de punk russe affirment que malgré une humble discographie et une carrière des plus confidentielles, le groupe possède tout de même un véritable potentiel musical. Les contre, eux, semblent catégoriques, comme le montre ce diplomate qui a tenu à rester anonyme : « Cela aurait été Phil Collins ou Rihanna, la demande aurait été de suite acceptée et le dossier vite réglé. Mais là  on ne peut faire l’impasse sur leur faible apport à la culture musicale mondiale. »  Ban Ki-moon, l’actuel secrétaire général de l’ONU, conserve, lui, toujours le silence sur cette affaire.

Double issue

La solution du problème, selon les experts, pourrait survenir de deux façons. La première reposerait sur une chance pour les membres des Pussy Riot qui sont en fuite de trouver un pays d’accueil moins regardant musicalement parlant. A New-York, dans les couloirs des Nations Unies certains avancent les noms de l’Inde et de l’Allemagne dans un tel scénario. L’autre sortie de crise nécessiterait que les deux jeunes femmes réalisent un nouvel album qui, cette fois-ci, on l’espère, plairait davantage aux représentants politiques du monde entier.

Le Gorafi

 

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