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États-Unis : les hipsters obtiennent le droit de vote

Le Sénat américain à une large majorité a décidé d’octroyer le droit de vote aux hipsters, qui pourront ainsi voter lors de l’élection de novembre prochain. Un geste fort, envers une communauté qui n’a cessé de lutter face aux discriminations de tous genres depuis des années, mais aussi un premier pas vers son émancipation. Enquête.

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C’est la fin d’un combat qui aura duré plusieurs années. Le Sénat américain à une large majorité a décidé d’octroyer le droit de vote aux hipsters, qui pourront ainsi voter lors de l’élection de novembre prochain. Un geste fort, envers une communauté qui n’a cessé de lutter face aux discriminations de tous genres depuis des années, mais aussi un premier pas vers son émancipation. Enquête.

Un combat de longue haleine

L’annonce officielle est tombée tard dans la nuit mais ça n’a pas empêché la population de hispters des grandes villes comme New York ou San Francisco de descendre dans la rue et de fêter dans la joie l’obtention du droit de vote. Un combat de plusieurs années qui porte enfin ses fruits, face aux discriminations, aux vexations quotidiennes que les hipsters ont du endurer. « Nous nous sentions étrangers dans notre propre ville, mais tout cela c’est du passé » raconte Jessica, 28 ans. Après plus de trois jours de débats, le Sénat a tranché et autorise pour la première fois le vote de cette communauté trop longtemps jugée « différente » .

« Les hipsters vont enfin pouvoir faire valoir leur droit le plus élémentaire » explique un spécialiste des communautés Nord Américaine.  « Le poids de vote des hipsters peut faire basculer une élection, comme les communautés latinos ou noires, les politiques ont très bien compris l’enjeu » . Pour plusieurs millions de hipsters, ce premier pas marque peut-être la fin de plusieurs années de discriminations. « Il y a encore des bars à New York qui refusent les hipsters, les mentalités vont changer, elles doivent changer » , selon Robert Mitchell, de l’Observatoire Américain des Minorités.

Si beaucoup se sont réjouis de cette annonce, certains hipsters ont par avance clairement averti qu’ils n’avaient aucune intention de se déplacer aux urnes. « Le droit de vote est franchement devenu totalement mainstream, je ne vois pas l’intérêt de suivre le mouvement général » résume le représentant du premier syndicat d’hipsters aux États-Unis.

De notre correspondant à New York

Le Gorafi

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