Politique
Pour redorer son image, Jean-François Copé rencontre un jeune couple homosexuel, Noir, musulman et gay
Après le récent scandale du « pain au chocolat » de ce week-end, Jean-François Copé a tenu à redorer son image dans les médias. Il a ainsi reçu ce matin, à son siège de campagne, un jeune couple homosexuel, Noir, musulman et gay avec qui il s’est entretenu plusieurs minutes. Reportage.
Après le récent scandale du « pain au chocolat » de ce week-end, Jean-François Copé a tenu à redorer son image dans les médias. Il a ainsi reçu ce matin, à son siège de campagne, un jeune couple homosexuel, Noir, musulman et gay avec qui il s’est entretenu plusieurs minutes. Reportage.
Une leçon de tolérance
Jean-François Copé sait qu’il doit gagner la bataille de l’image et ses propos sur le pain au chocolat et le ramadan ont beaucoup fait parler d’eux. Alors qu’il est attaqué sur une campagne que certains jugent extrémiste, le candidat à la présidence de l’UMP recevait ce matin un jeune couple homosexuel, Noir, musulman et gay. Une entrevue qui a duré plusieurs minutes et au cours de laquelle, Jean-François Copé a pu débattre longuement. « On nous a présenté un Jean-François Copé intolérant, j’ai vu un homme ouvert et prêt au dialogue » a expliqué à la sortie de l’entretien Jamal, 31 ans.
Pour son partenaire, Mummia, âgé de 27 ans, la rencontre a pu déboucher sur un débat constructif. « Mr Copé est certes opposé au mariage homosexuel et gay et il a su nous expliquer cela sous un nouveau jour, bien loin de la déformation des médias ». Quant au scandale du pain au chocolat, Jamal refuse la polémique « On a beaucoup fait de bruit pour rien, c’est un homme ouvert ». Le jeune couple affirme qu’ils ont solennellement partagé un pain au chocolat avec le Député-maire de Meaux.
Jean-François Copé a conclu la rencontre en affirmant « Aujourd’hui, on peut tout à fait vivre en accord avec les lois de la République tout en étant en même temps homosexuel, Noir, musulman et gay, les deux jeunes gens que j’ai rencontrés m’ont donné une belle leçon de tolérance que je ne vais pas oublier ».
Le Gorafi