Politique

Le PS demande plus de 5 millions d’euros à l’UMP après avoir déposé le mot Couac

Agacés par les attaques à répétitions de l’UMP depuis des semaines, plusieurs députés PS ont fait ce qu’on appelle un « coup médiatique » en annonçant avoir déposé le mot « couac » il y a plusieurs semaines. Conséquence, l’UMP pourrait avoir à payer plusieurs millions d’euros au Parti Socialiste pour l’utilisation du mot dans chacun de ses communiqués. Reportage

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Agacés par les attaques à répétition de l’UMP depuis des semaines, plusieurs députés PS ont fait ce qu’on appelle un « coup médiatique » en annonçant avoir déposé le mot « couac » il y a plusieurs semaines. Conséquence, l’UMP pourrait avoir à payer plusieurs millions d’euros au Parti Socialiste pour l’utilisation du mot dans chacun de ses communiqués. Reportage

Le “couac” de trop
Ce sont deux députés de gauche qui ont révélé l’information aujourd’hui, en marge des traditionnelles questions du gouvernement. Agacés par les attaques de l’UMP depuis plusieurs semaines sur les supposés “couacs” au gouvernement, ils auraient décidé de déposer le mot pour en posséder le droit de copie. “Nous avons tout de suite vu que l’UMP avait trouvé un mot sur lequel il allait rebondir sans cesse, mais nous n’avions pas imaginé que cela prendrait de telles proportions”. Car désormais, l’UMP doit régler une facture de plusieurs millions d’euros aux propriétaires du mot pour chacune de ses occurrences dans un communiqué.

Selon l’INPI qui a pris en charge le dossier, le mot “couac” apparaîtrait plus de 785 fois dans les communiqués de l’UMP publiés depuis début octobre. A l’UMP on s’insurge contre une méthode qui vise à limiter la liberté d’expression. “Ce sont des méthodes d’un autre âge, à croire que ce gouvernement ne supporte pas la critique. C’est un nouveau couac” a déclaré par téléphone Xavier Bertrand avant de demander expressément que le mot “couac” ne figure pas dans le papier final de son interview et soit remplacé par “bretelles” ou “Schleswig-Holstein” .

Une affaire qui met en péril les finances de l’UMP, déjà lourdement fragilisée après la défaite à la présidentielle.
Le Gorafi

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