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Le patron de Myspace inconsolable de ne pas avoir eu de Fin du Monde pour abréger ses souffrances

Cela fait bientôt deux semaines qu’il broie du noir. Lui c’est Tim Vanderhook, l’actuel PDG de Myspace. L’homme qui a racheté le site internet en juin 2011 semble profondément abattu alors que le réseau social qu’il possède s’affaiblit de jour en jour face au géant Facebook. Un effondrement qu’il aurait voulu écourter grâce à l’Apocalypse prévue le 21 décembre dernier. Seulement voilà, la Fin du Monde n’a pas eu lieu et le directeur de Myspace, lui, voit ses souffrances continuer. Reportage.

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Alors qu’il savait le poids de Myspace sur le Net en chute libre, Tim Vanderhook avait pourtant tenu à en faire l’acquisition il y a un an et demi. Mais aujourd’hui tout ce que souhaite ce patron, c’est s’éteindre à jamais dans le cosmos. Une issue que ne lui a malheureusement pas apporté la fameuse prévision maya : « C’était une chance unique de s’en sortir, de partir la tête haute. On aurait pu disparaître avec l’ensemble de l’humanité, sans que personne ne nous remarque. Mais maintenant c’est raté. Nous allons continuer à sombrer à petit feu jusqu’à ce que nous disparaissions totalement. Et quand ce jour viendra, les gens, les médias se moqueront de nous…Merde !!! »

Le lundi 24 décembre, à la veille de Noël et 3 jours seulement après l’Apocalypse ratée, le dirigeant de Specific Media (qui possède désormais Myspace) s’était fendu d’une tribune dans le New-York Times. Un témoignage dans lequel il criait sa détresse : « Notre seul espoir réside désormais dans la possibilité d’un accident mortel, comme par exemple une voiture qui renverserait l’intégralité des salariés de Myspace. Nous misons également sur le risque d’une catastrophe naturelle. Un violent séisme serait parfait. Enfin l’option d’une nouvelle tuerie de masse dans nos locaux nous offre aussi un brin d’optimisme quant à une fin prochaine de notre activité. »

Le débat sur l’euthanasie ré-ouvert

Si aucun de ces scénarios ne venait à se réaliser, la question de la fin de vie assistée pourrait bien être abordée. Toujours dans sa tribune, Tim Vanderhook n’occultait pas non plus cette issue : « L’euthanasie doit s’appliquer selon des critères : la ou les personnes doivent être en situation d’intolérable souffrance et doivent clairement exprimer le désir de mourir dans la dignité. Et je crois qu’ici, à Myspace, nous remplissons parfaitement tous ces critères. »

Le Gorafi

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