Société
Roissy CDG : Saisie record de chanteuses québécoises illégalement importées
PARIS – Joli coup de filet pour les douanes françaises qui ont mis la main sur plusieurs dizaines de chanteuses québécoises importées illégalement en France. Une saisie record selon le Ministère de l’intérieur qui salue le travail des services de police face à l’économie souterraine. Reportage.
PARIS – Joli coup de filet pour les douanes françaises qui ont mis la main sur plusieurs dizaines de chanteuses québécoises importées illégalement en France. Une saisie record selon le Ministère de l’intérieur qui salue le travail des services de police face à l’économie souterraine. Reportage.
Un réseau international
Gilles a 32 ans. Il vit en France et revient de quelques jours au Québec. Gilles est ce qu’on appelle une « mule », une personne utilisée par les trafiquants pour faire entrer illégalement des produits ou du matériel prohibé. Dans ses bagages, les douanes ont mis la main sur plus de dix kilos de chanteuses québécoises. L’homme se défend, affirmant être victime d’un coup monté. « La défense habituelle » commentent les policiers chargés de l’enquête. Chaque année, ils interceptent ainsi plusieurs dizaines de « mules ». Et cette année commence bien. Selon le Ministère de l’intérieur, le montant de la saisie pourrait s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
« Face aux trafiquants, c’est une lutte de chaque instant » explique le cabinet du Ministre de l’intérieur. Depuis l’instauration de quotas d’importation de chanteuses québécoises ou canadiennes, le trafic a explosé. « En 2012, nous avons saisi plusieurs centaines de tonnes. Et les trafiquants sont de plus en plus astucieux ». Une police qui doit ainsi être de plus en plus attentive. Pour Gilles, la méthode était sommaire : les chanteuses étaient cachées dans une doublure de la valise. Elles n’ont hélas pas survécu au voyage.
Le Gorafi
Illustration : iStock / leezsnow