Sciences

Une planète mystérieusement bienveillante avec le cancer humain qui la ronge

C’est la dernière énigme du monde scientifique. Alors que les mystères de la nature se dévoilent petit à petit au fil des siècles, une question continue de trotter dans l’esprit des chercheurs du monde entier : « Pourquoi la planète Terre continue-t-elle à être bonne avec les êtres humains ? » Une attitude incompréhensible et paradoxale alors que les dégâts de l’homme sur l’écosystème et la nature atteignent aujourd’hui de tristes sommets. Décryptage.

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C’est la dernière énigme du monde scientifique. Alors que les mystères de la nature se dévoilent petit à petit au fil des siècles, une question continue de trotter dans l’esprit des chercheurs du monde entier : « Pourquoi la planète Terre continue-t-elle à être bonne avec les êtres humains ? » Une attitude incompréhensible et paradoxale alors que les dégâts de l’homme sur l’écosystème et la nature atteignent aujourd’hui de tristes sommets. Décryptage.

Un comportement illogique

Pascal Testard est chercheur à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Pour lui, un tel manque de réaction face aux ravages que nous causons à cette planète est totalement inhabituel : « Dans toutes les formes de vie, dès qu’un organisme subit une agression comme cela semble être le cas ici, cet organisme met généralement en route une forme de protection, de défense immunitaire. Mais dans ce rapport précis de notre planète avec l’espèce humaine, nous n’avons aucune trace d’un tel système de défense. »

Absence de légitime défense d’une part mais aussi mystérieuse bienveillance qui semble continuer en dépit de toutes les agressions possibles : « Nous avons là un être qui se fait littéralement ronger par notre espèce et qui, non seulement ne se défend pas, mais en plus continue de dispenser ses bienfaits. Des bienfaits qui permettent à son agresseur de continuer son action de nuisance. » analyse cet autre biologiste de l’INSERM.

Une planète toujours discrète

Les scientifiques français et du monde entier pourraient bien plancher sur le sujet pendant encore de longues années. Une difficulté accrue par la discrétion pour ne pas dire le silence total adopté par la Terre. Contacté par téléphone, l’astre s’est en effet contenté d’une réponse lapidaire : « Je ne souhaite pas m’impliquer dans ce débat plutôt absurde. Je préfère continuer à faire ce que j’ai  toujours fait jusque-là. C’est-à-dire tout simplement être et accueillir toute les formes de vie qui se présentent à moi. »

La Rédaction

Illustration: Istock / cemagraphics

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