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Un historien découvre que certaines populations auraient consommé des choux de Bruxelles

On savait que les choux de Bruxelles avaient parfois été utilisés comme instrument de torture au Moyen-âge pour remplacer l’empalement ou l’écartèlement, jugés pas suffisamment dissuasifs. Mais selon un historien, certaines populations auraient été amenées, à la fin du XIVème siècle, à en ingurgiter en toute conscience. Explications.

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On savait que les choux de Bruxelles avaient parfois été utilisés comme instrument de torture au Moyen-âge pour remplacer l’empalement ou l’écartèlement, jugés pas suffisamment dissuasifs. Mais selon un historien, certaines populations auraient été amenées, à la fin du XIVème siècle, à en ingurgiter en toute conscience. Explications.

Pas une histoire belge…

C’est une nouvelle qui a enflammé la twittosphère du monde entier. Si certains aliments consommés par diverses populations font parfois horreur à d’autres (le chien en Chine, les escargots et les cuisses de Grenouille en France ou les insectes grillés en Thaïlande), c’est sans doute la première fois que le monde entier s’indigne d’une pratique culinaire de certains de nos ancêtres.

A en croire l’historien Michel Cavolo, il est avéré que des populations ont consommé des choux de Bruxelles, et ce, de leur plein gré : « On a retrouvé plusieurs gravures datant du XIVème siècle et provenant de régions situées dans l’actuelle Hollande dans lesquelles on voit des adultes et même des enfants manger des choux de Bruxelles ». Et l’historien d’ajouter : « ce sont des peintures de la vie quotidienne, cela est très peu probable que plusieurs personnes venant de régions différentes aient eu l’idée de peindre ce fantasme ou plutôt ce cauchemar »

Une étude qui fait chou blanc ?

Comment une idée si inhumaine a-t-elle pu germer dans la tête de certains êtres humains ? « Même s’il s’agit d’une population qui a été capable ensuite de manger du Gouda au cumin, c’est une question à laquelle il semble encore bien difficile de répondre. Tout un groupe de sociologues et d’ethnologues travaille actuellement sur le sujet mais aucune hypothèse n’a encore pleinement convaincu » explique M. Cavolo.

Joint par téléphone, l’un des sociologues travaillant sur le projet, Sylvain Vérardut a accepté de nous donner sa version des faits : « Il y a en tout homme une tendance latente à l’autodestruction, une volonté d’atteindre à ses limites. Le fait de manger des choux de Bruxelles n’est rien d’autre qu’une auto-mutilation, tout comme peuvent l’être les brûlures volontaires, les scarifications, le visionnage de la série des Taxis ou la pratique de la Tecktonik. Cette tendance se retrouve même chez certains primates ou volatiles, il n’y a pour moi rien d’étonnant à cela »

Selon le sociologue, il n’est pas exclu qu’on découvre même dans les prochaines années des comportements encore plus étranges. « Il est tout à fait possible qu’on découvre un jour que certains peuples ont considéré le slim comme un jean tendance ou le Madison comme une danse » conclut-il.

La Rédaction

Photo:iStock/ felinda /  HandmadePictures 

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