Société
Doubs – Les pensionnaires d’une maison de retraite recherchent aussi le Boeing disparu
Qui a dit qu’on ne s’amusait pas en maison de retraite ? Voici un exemple qui vient faire taire les mauvaises langues. Ainsi cette initiative d’une maison de retraite à Verlaine-le-Cerf où les pensionnaires se sont joints, le temps d’une après-midi, aux recherches du Boeing disparu en faisant une battue dans le parc situé autour de la résidence.
Qui a dit qu’on ne s’amusait pas en maison de retraite ? Voici un exemple qui vient faire taire les mauvaises langues. Ainsi cette initiative d’une maison de retraite à Verlaine-le-Cerf où les pensionnaires se sont joints, le temps d’une après-midi, aux recherches du Boeing disparu en faisant une battue dans le parc situé autour de la résidence.
Une initiative qui a été lancée à la demande des pensionnaires qui voulaient avant tout rendre service. « Ils voyaient ces images des familles des victimes aux journaux télévisés, et constataient que les recherches n’avançaient pas » explique André Delors, directeur de la maison de retraite des Acacias. Très vite, le personnel de la maison de retraite propose aux résidents une grande opération de recherche de l’appareil, dans un périmètre autour de la résidence. « Nous avons voulu fouiller d’abord au plus près, parfois on voit pas les choses alors qu’elles sont sous notre nez » raconte Mireille, 87 ans, le regard plein de malice.
Et c’est ainsi qu’ hier, une vingtaine de résidents accompagnés de plusieurs membres du personnel ont entamé les recherches dans le bois à proximité. L’équipe de recherche a arpenté pendant deux bonnes heures les bosquets, la clairière, l’aire de jeux pour enfants, une photo du Boeing à la main, interrogeant les promeneurs dominicaux pour savoir s’ils avaient vu quelque chose. « Ils sont tenaces, vous savez. Ils cherchent, ils vérifient tout. C’est très encourageant » raconte Abdel, un des accompagnateurs. Mais malgré la mobilisation, aucune trace du Boeing n’a été retrouvée et, à 17h, tous les membres de l’équipe de recherche sont rentrés pour le dîner.
« On est un peu déçus, mais il y a des endroits qu’on n’a pas encore fouillés » confie André, 91 ans. « Et puis ça montre qu’on peut se rendre utile, c’est important pour l’image du troisième âge » explique Pierrette, 98 ans. « Derrière le gymnase, c’est plein de saloperies. Et aussi l’étang de Lastaou, y faudrait le sonder, juste pour être sûr ». Dans l’immédiat, les pensionnaires se reposeront quelques jours avant de repartir à la chasse aux indices et à la recherche de deux pensionnaires, perdus dans le parc pendant les recherches.
La Rédaction