Société
Un accord sur le climat adopté in extremis à l’issue d’un dîner de famille
Au terme d’un repas marathon, les six membres de la famille Dutouret, réunis hier soir à Quimper, ont finalement trouvé une position commune sur une limitation future du réchauffement climatique. Les négociations ont bien failli tomber à l’eau à cause de la position intransigeante de Pascal, le fils aîné de la famille Dutouret.
Au terme d’un repas marathon, les six membres de la famille Dutouret, réunis hier soir à Quimper, ont finalement trouvé une position commune sur une limitation future du réchauffement climatique. Les négociations ont bien failli tomber à l’eau à cause de la position intransigeante de Pascal, le fils aîné de la famille Dutouret.
Partir sur de nouvelles bases
Le texte, validé aux alentours d’une heure du matin cette nuit, est venu finaliser plus de cinq heures de négociations non-stop dans la maison de Raymond Dutouret, le père de famille, où se tenait cette conférence.
« C’était moins une mais toutes les parties présentes ont su faire ce qu’il fallait pour que ce processus continue d’avancer sur de nouvelles bases », a commenté Elodie Dutouret, la fille cadette de la famille, lors de sa sortie de la maison de ses parents.
« Les différents membres de la famille doivent désormais rentrer chez eux et faire des progrès significatifs en matière de lutte contre le dérèglement climatique via la réduction de gaz à effet de serre », a-t-elle ajouté.
Des contributions, pas d’engagement
Pour la première fois, l’accord doit concerner tous les membres de la famille Dutouret, être moralement contraignant et suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement à l’horizon 2050.
Mais les négociations ont buté toute la soirée sur la position intransigeante de Pascal et Laurent Dutouret, deux des fils Dutouret qui se sont opposés à Raymond et Laurence, leurs parents, sur la formulation du texte. Ces derniers ont concédé l’adoption de “contribution” et non “d’engagement” pour les plus jeunes membres de la famille.
Les deux enfants, âgés de 24 et 22 ans, n’ont cessé d’insister pour continuer à être considérés comme des « personnes en développement », et à ce titre, ne pas devoir en faire autant que leurs parents, plus stables financièrement, contre le réchauffement.
Un texte sur l’aide financière aux pays du Sud a également été adopté lors de ce dîner. L’accord ne pose pas encore de montants sur la table et « presse » simplement les membres de la famille de « continuer à mobiliser de petites économies, à des niveaux supérieurs ».
Un long processus
La suite logique du processus devrait comprendre un nouveau dîner rassemblant tous les membres de la famille Dutouret d’ici un à deux mois pour prendre acte des avancées en matière de réduction des gaz à effet de serre. Entre-temps, une autre problématique de taille, à savoir la position à adopter sur la crise en Centrafrique et l’Ukraine, devrait être très rapidement abordée d’ici huit mois lors du repas de Noël le 25 décembre.
La Rédaction