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Facebook va tester le signalement des vrais articles de presse journalistique

Suite à de nombreuses demandes de ses utilisateurs, le célèbre réseau social sur Internet, Facebook, teste une nouvelle fonction. Désormais, les articles de presse journalistiques seront indiqués par un petit tag – ou mot clé – situé en amont du-dit article.

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Suite à de nombreuses demandes de ses utilisateurs, le célèbre réseau social sur Internet, Facebook, teste une nouvelle fonction. Désormais, les articles de presse journalistiques seront indiqués par un petit tag – ou mot clé – situé en amont du-dit article.

Marqué comme « Journalisme », cela indiquera aux utilisateurs qu’ils lisent bien des articles de journaux sur de vrais sujets de la vie et du monde actuel au jour d’aujourd’hui. « Nos utilisateurs veulent que les choses soient mieux indiquées, et ils veulent être avertis quand ils risquent de lire un article de presse journalistique » explique Aaron Carr, responsable technique chez Facebook.

Car cela fait des années maintenant que plusieurs organismes de presses et médias ont largement investi les réseaux sociaux et les partages de leurs articles sont en plein essor. Des articles qui pullulent et inondent parfois les « time line » des utilisateurs. « C’est vrai que ce sont des articles que je partage beaucoup. Notamment sur la situation internationale, les relations nord-sud, l’égalité homme femme. J’aime beaucoup l’information » raconte Aline, 22 ans.

Mais d’autres estiment qu’il y a trop d’articles de presse journalistiques et montrent du doigt un effet de mode et de boule de neige qui a contaminé les réseaux sociaux. « Aujourd’hui tout le monde veut faire son site d’article de presse journalistique, c’est insupportable » explique Corentin, 32 ans. « Dès qu’un ami partage un de ces articles, je lui indique en commentaire sur sa page qu’il a partagé un article authentique et réel de presse journalistique, et ce pour éviter qu’il ne recommence. Trop de gens font ça ».

Mais les grands noms de la presse journaliste s’inquiètent de leur côté d’une stigmatisation et d’une classification qui pourrait à terme leur faire perdre une vraie visibilité sur les réseaux. « En avertissant sur le contenu rigoureusement authentique, les lecteurs sauront immédiatement qu’ils ont affaire à des articles tristement réels et probablement tragiques » explique un responsable éditorial internet du Point.  « De fait, ils ne voudront plus cliquer sur nos liens ni ne nous liront ».

La rédaction

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