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Un adolescent français passerait en moyenne deux heures par jour dans le monde réel

Une étude menée par des chercheurs de l’université de Montpellier révèle que nos adolescents passeraient en moyenne moins de deux heures par jour dans le monde réel. Pire, les chercheurs affirment que le recul de la durée de ces brèves périodes de lucidité serait tel ces 20 dernières années qu’elles pourraient se retrouver menacées de disparition dès 2035. Reportage.

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Une étude menée par des chercheurs de l’université de Montpellier révèle que nos adolescents passeraient en moyenne moins de deux heures par jour dans le monde réel. Pire, les chercheurs affirment que le recul de la durée de ces brèves périodes de lucidité serait tel ces 20 dernières années qu’elles pourraient se retrouver menacées de disparition dès 2035. Reportage.

Les chercheurs de Montpellier sont parvenus à identifier et à en savoir plus sur ces deux heures pendant lesquelles les adolescents semblent connectés et conscients du monde qui les entoure. « Ces deux heures de lucidité sont en fait une suite d’instants très brefs répartis tout au long de la journée. On s’est rendu compte que la plupart des adolescents n’arrivent pas à rester dans le monde réel plus de 40 secondes » explique la psychologue Romane Sardini, auteure du livre « Cons de jeunes ».

Autre phénomène inquiétant selon la psychologue : l’adolescent semble subir ces courtes périodes pendant lesquelles il se reconnecte avec le monde qui l’entoure. « L’ado est encore plus passif lorsqu’il est dans le monde réel que lorsque qu’il est devant la télévision ou sur son smartphone. On remarque d’ailleurs que son activité cérébrale est proche de zéro lorsqu’il reconnecte avec la réalité ».

L’étude qui éclaire un peu plus sur la psychologie de l’adolescent permet d’envisager plusieurs solutions pour les ramener dans la réalité. Pour la psychologue Romane Sardini, il est nécessaire de s’inspirer de leur univers fictif pour rendre la réalité plus attrayante. « Remplacer le bac par un kebab, des hommes politiques plus stylés, un monde plus swag … les solutions existent » conclut la psychologue.

La Rédaction

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