Société

Pouvez-vous vraiment aimer l’homme qui a couché avec votre mère ?

D’après l’institut de sondage TNS Sofres, 83% des Français de sexe masculin ne savent pas s’ils doivent aimer ou haïr leur père, cet homme dont ils sont en droit d’imaginer qu’il a couché avec leur mère. Devant l’ampleur du débat et l’importance de l’enjeu, la rédaction du Gorafi s’est penchée sur la question pour dresser un état des lieux du sujet. Compte rendu.

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D’après l’institut de sondage TNS Sofres, 83% des Français de sexe masculin ne savent pas s’ils doivent aimer ou haïr leur père, cet homme dont ils sont en droit d’imaginer qu’il a couché avec leur mère. Devant l’ampleur du débat et l’importance de l’enjeu, la rédaction du Gorafi s’est penchée sur la question pour dresser un état des lieux du sujet. Compte rendu.

« On ne touche pas à ma mère »

Dans un entretien consacré le mois dernier à la revue Valeurs Actuelles, l’essayiste Eric Zemmour affirmait qu’il « est difficile d’en vouloir résolument à un homme à qui l’on doit la vie. Car au final, dans cette histoire, la mère ne fait que la plus petite partie du travail. C’est l’homme qui apporte la petite graine. Et surtout c’est lui qui a la responsabilité de maintenir une solide érection à même de donner la vie sans céder aux caprices versatiles du plaisir féminin. »

La plupart des experts internationaux s’accordent cependant à dire que pour un homme, la mère est l’expression la plus absolue du sacré. Un sacré dont personne ne peut accepter qu’il soit sali par le désir lubrique d’un autre homme. Dans cet esprit, l’humoriste Jamel déclarait récemment aux caméras de TF1 : « on ne touche pas à ma mère ». Et de fait, était-il nécessaire de coucher avec notre mère pour nous donner la vie ? Une simple fécondation in vitro n’aurait-elle pas été plus appropriée ?

Ne pas refuser la confrontation physique

L’ex-acteur Samy Naceri l’affirmait récemment « je crois que la posture intellectuelle de M. Zemmour est d’abord le résultat de sa faible constitution physique. C’est une parole de lâche qui a préféré se soumettre à son père plutôt que d’accepter la confrontation physique. » Une pensée qui se prolonge dans son ouvrage Je suis mon père, dans lequel l’auteur préconise aux garçons de faire des pompes et d’attendre patiemment la puberté dans l’ombre de leur géniteur pour pouvoir l’écraser par surprise le jour où ils le surpasseront en force.

La Rédaction

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