Economie

Plus d’un escroc sur deux envisage une reconversion en politique à cause de la crise

Les temps sont durs pour les escrocs. Une étude publiée cette semaine dans la presse révèle que plus de 50% des personnes malhonnêtes vivant sur le territoire français envisageraient de raccrocher pour se lancer dans une carrière politique comme reconversion. Reportage.

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Les temps sont durs pour les escrocs. Une étude publiée cette semaine dans la presse révèle que plus de 50% des personnes malhonnêtes vivant sur le territoire français envisageraient de raccrocher pour se lancer dans une carrière politique comme reconversion. Reportage.

L’enquête, publiée par le magazine à destination des hommes politiques Prêt à Tout, éclaire sur les motivations qui poussent tant d’escrocs sur le chemin de la politique. Selon Romane Pic, la journaliste qui a travaillé plusieurs semaines sur cette étude, l’argent facile arrive en tête de ces motivations, devant le sentiment de toute puissance et la possibilité de pouvoir rencontrer un jour le président américain Barack Obama.

La belle vie

Mais du côté des aspirants à une nouvelle vie en politique, c’est plutôt la crise économique qu’on veut montrer du doigt. « C’est vrai qu’une carrière en politique offre une certaine sécurité de l’emploi. C’est pouvoir continuer à amasser de l’argent facilement , au sein d’une structure qui nous protège » commente un sénateur spécialisé dans le détournement de fonds publics.

Mais attention, car comme le rappelle la journaliste, s’ils sont de plus en plus nombreux à lorgner sur une carrière en politique, très peu obtiennent l’immunité parlementaire, sésame ultime pour pouvoir mener ses activités malhonnêtes en toute tranquillité. « Beaucoup finiront dans de sinistres administrations ou pire, membre d’un mouvement interne au sein de l’UMP » précise-t-elle.

Romane Pic ajoute qu’il n’y a pas de profil type pour entrer en politique. « Tout le monde a sa chance : truands en tous genres, pervers manipulateurs, avocats véreux … Il suffit juste d’avoir des prédispositions pour le mensonge et l’escroquerie » explique la journaliste en citant l’exemple de Patrick Balkany. « Cet homme a commencé en dépouillant des petits vieux dans la rue, et voyez ce qu’il est devenu aujourd’hui » précise-t-elle.

La Rédaction

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