Monde Libre
Rencontre avec ces Américaines qui parcourent 30km par jour pour ramener du Pepsi à leur famille
Elles s’appellent Linda, Mindy ou encore Laura. Elles ont entre 25 et 50 ans en moyenne. Leur malédiction : être née femme aux Etats-Unis et avoir eu l’envie d’avoir des enfants. Pour ces mères, chaque jour ressemble au mythe de Sisyphe. Un mythe où le fameux rocher à porter en haut de la montagne serait remplacé par un pack de bouteilles de Pepsi. Reportage.
Elles s’appellent Linda, Mindy ou encore Laura. Elles ont entre 25 et 50 ans en moyenne. Leur malédiction : être née femme aux Etats-Unis et avoir eu l’envie d’avoir des enfants. Pour ces mères, chaque jour ressemble au mythe de Sisyphe. Un mythe où le fameux rocher à porter en haut de la montagne serait remplacé par un pack de bouteilles de Pepsi. Reportage.
Un combat pour la survie
« Chaque matin je pars à 5h30 du matin et j’ai 3 heures de marche avant d’atteindre le premier point de vente de Pepsi. » nous confie Amy, qui a 3 enfants de 6, 11 et 13 ans. Amy trouve la force de parcourir ce trajet quotidien de 30km grâce à son amour pour sa progéniture : « C’est la chair de ma chair. Ils ont besoin de ces litres de soda pour grandir. C’est une question de survie. »
Même sacrifice chez Laura Collins, qui a une fille de 7 ans et un aîné de 12 ans : « Le plus dur c’est le poids, car tous les jours il faut transporter près de 9 kilos de Pepsi sur la tête. J’ai souvent des douleurs à la nuque et au dos. Mais quand j’ai mal je pense à tout ce bonheur et à ce surpoids que j’apporte à mes enfants et alors je souris tout en ayant mal. »
Les hommes préposés aux mines de fromage
Les femmes américaines ne sont pas les seules à se sacrifier pour les enfants des Etats-Unis. Près d’un père américain sur huit passe 10 heures par semaine dans une mine de fromage pour ramener cette précieuse matière première à leur famille. Une activité dangereuse puisque chaque année près de 5000 Américains meurent dans des effondrement de galeries de fromage.
La Rédaction