Société

Il rencontrait des filles sur internet et leur faisait croire qu’il avait un CDD

Selim, 27 ans, regrette d’avoir menti. Ce jeune homme au RSA depuis deux ans rêvait de gloire, d’argent facile et de conquêtes amoureuses, mais à défaut de pouvoir réaliser ses rêves, il les inventait.

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Selim rencontrait des filles via une application sur son smartphone, « parce que c’est tellement facile aujourd’hui » et leur racontait qu’il avait réussi à décrocher un CONTRAT A DURÉE DÉTERMINÉE dans un centre d’appel. « Plus c’est gros, plus ça passe ! » nous confie-t-il la tête basse. « Je m’inventais toute une vie palpitante ! Je racontais comment mon patron surveillait mes appels, les carottes râpées de la cantine d’entreprise, ou comment je me faisais insulter par des clients mécontents au téléphone…C’était ouf ! Je les mettais toutes dans mon pieu ! ».

Un mensonge découvert

Le mensonge de Selim reposait sur un principe simple : « Le secret d’un bon mensonge, c’est sa crédibilité. Je ne voulais pas en faire trop en disant que j’étais en CDI par exemple. J’aurais été grillé direct ! ».
Mais malgré ces précautions, Selim a fini par être découvert : « Je suis tombé sur une fille qui ne voulait pas aller dîner au kebab ! Une vénale ! Elle voulait voir si j’avais les moyens de l’inviter dans un truc plus cher genre KFC… J’étais piégé, donc j’ai fait le mec qui a oublié sa carte bleue… Elle a froncé les sourcils, alors j’ai pleuré et j’ai tout avoué ».

Des anciennes conquêtes déçues

La déception des anciennes conquêtes de Selim est palpable. « Savoir que Selim n’avait en fait pas de travail, ça le rend comme tous les autres finalement. La magie n’est plus là… » explique Anna, 25 ans. « Quand il m’a dit qu’il avait un CDD, au début j’y croyais pas. Et puis, je me suis laissé piéger, j’avais envie d’y croire. Je me projetais un peu, je nous imaginais dans un deux-pièces avec quatre enfants à Aubervilliers. ».

Selim vit aujourd’hui dans le remords et s’est excusé auprès de toutes les filles qu’il a bernées. Même le patron du Kebab « Le Galatasaray » n’a plus confiance en lui.

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