Sciences

19 janvier 1978: McDonald’s découvre la recette du cholestérol

L’annonce a été faite ce mardi par le PDG du groupe lui-même, Fred L. Turner. En tentant de « booster » les propriétés nutritives de son célèbre Big Mac, l’enseigne rouge et jaune est parvenue à synthétiser et exploiter la célèbre molécule. Une découverte qui devrait révolutionner le monde de la restauration rapide.

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Au siège de McDonald’s, dans l’Illinois, on contient difficilement son excitation. À l’origine de la prouesse, une simple volonté de répondre aux exigences du « American way of life » : toujours plus grand, plus gros, plus nourrissant. Au département innovation du groupe, il y a déjà bien longtemps que l’on s’était heurté aux limites nutritives qu’offrent le monde animal et les produits d’origine naturelle. « C’était une impasse, il fallait chercher ailleurs », témoigne Steven Scott. « Hormones, protéines de synthèse, acides aminés, nous avions tout essayé. Jusqu’à aujourd’hui ».

Molécule lipidique particulièrement présente dans les produits carnés, le cholestérol aurait une teneur en glucides, lipides et acides gras saturés particulièrement élevée, permettant d’obtenir très rapidement un sentiment de satiété chez le consommateur.
Steven Scott résume, emballé : « Nous allons pouvoir multiplier les Apports journaliers recommandés d’un simple burger par 120, voire 150%. C’est comme si vous pouviez concentrer dans un seul produit la valeur nutritivo-calorique d’une vingtaine. En termes d’économies d’échelle c’est formidable ».

Quelques nutritionnistes se sont timidement inquiétés de la capacité du corps humain à absorber sans danger une telle quantité de protéines. Mais, sortis repus et les bras chargés de jouets « happy meal », les spécialistes ont bien dû reconnaître que « McDonald’s était un plaisir – certes coupable – qui dépassait largement la moindre préoccupation sanitaire ».

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