Société
Il décide d’attendre encore quelques années pour lui avouer qu’elle lui plaît
Jusqu’à quand compte-t-il repousser l’échéance ? C’est la question que se posaient tous les amis d’un jeune Rennais devant le manque de courage du jeune homme qui rechigne toujours à avouer son amour à celle qu’il aime. L’affaire a cependant fait un grand pas en avant hier soir, puisque l’intéressé aurait déclaré se laisser encore quelques années avant de se lancer. Reportage.
Nabil, 31 ans et Delphine, 30 ans, se sont connus il y a dix ans environ. Alors qu’une belle amitié se lie entre eux sur les bancs du lycée, le jeune homme se rend compte qu’il ressent quelque chose de plus fort et qu’il aspire à autre chose qu’une simple amitié. « Malgré mes sentiments, je n’ai jamais trouvé en dix ans le bon moment pour me déclarer. Même quand j’avais bu » raconte Nabil.
Ce fameux bon moment, Nabil explique s’être toujours heurté à un obstacle lorsqu’il voulait le rencontrer. « Delphine a souvent été en couple avec d’autres garçons, souvent avec des types avec qui je finissais par bien m’entendre. Dans ces cas-là, je n’arrivais pas à ruiner leur couple » reprend-il. Autre obstacle de taille, son caractère sympa et avenant qui, selon lui, le pousse inexorablement dans la case « ami » dès qu’il fait une nouvelle rencontre.
Aujourd’hui, Nabil affirme vouloir sortir une bonne fois pour toute de la friendzone dans laquelle il se sent à l’étroit, d’autant plus que son amie est célibataire depuis peu. Mais une fois de plus, le jeune homme reste bloqué et refuse de se jeter à l’eau. « J’ai senti qu’elle vivait une période difficile avec sa récente séparation. Là encore, je pense que ce n’est toujours pas le bon moment » confie-t-il.
En attendant, Nabil dit tenter de laisser paraître quelques indices dans l’espoir de voir celle qu’il aime deviner ses sentiments. « Souvent, je lui fais lire des histoires dans lesquelles je nous mets en scène avec des faux prénoms et dans lesquelles je glisse des détails pour lui faire comprendre tout ça, mais rien n’y fait » conclut-il avec fatalisme.