Economie

La police stoppe une bagarre sur le parking d’un supermarché entre Vincent Bolloré,Patrick Drahi et Matthieu Pigasse

Créteil – La police est intervenue hier soir sur le parking d’un supermarché de Créteil après un affrontement violent entre les trois gros magnats de la presse en France. Reportage.

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Ce sont les riverains, alertés par la violence de l’affrontement, qui ont alerté les forces de police. « J’allais me coucher quand j’ai vu, sur le parking du supermarché (fermé à cette heure tardive), plusieurs voitures et des gens qui se battaient. Il y avait des cris et du sang », raconte une jeune femme choquée. « Ils étaient tous en costume de bureau et pourtant ils étaient armés de sabres et de pistolets, je n’ai jamais vu ça et pourtant on en voit des choses ici ! ». Arrivée sur place, la police a difficilement arrêté des millionnaires propriétaires de médias : Vincent Bolloré, Patrick Drahi et Matthieu Pigasse.

Selon les informations, les trois millionnaires se sont donné rendez-vous « pour régler une bonne fois pour toutes » leurs divergences sur leur empire médiatique. En garde à vue, Matthieu Pigasse a rejeté la faute sur Vincent Bolloré. « Moi j’en avais assez des petites remarques, j’ai dit « viens te battre mano à mano et on verra » », s’est-il expliqué alors qu’on lui pansait plusieurs blessures. De son côté, Vincent Bolloré affirme qu’on l’a provoqué : « Il m’a traité de “petit Breton”. On a voulu régler ça entre bonshommes, comme dans les bagarres de rue à Quimper dans ma jeunesse », souligne-t-il alors qu’un infirmier s’occupe de sa plaie par balle à l’épaule.

Patrick Drahi, lui, affirme qu’on lui a tendu un piège. « Mon ami Xavier Niel m’avait donné rendez-vous ici mais, quand je suis arrivé, ces deux là m’attendaient ! », dit-il, même si la police a trouvé sur lui plusieurs calibres ainsi qu’une grenade. Dans l’immédiat, Xavier Niel regrette ce manque de sang froid et cette violence et rejette les accusations selon lesquelles il aurait orchestré le règlement de comptes. « Nous autres agissons de manière plus discrète, voyons ».

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