Politique
Révélation : L’élection présidentielle était en fait un canular de Banksy
Londres – L’artiste anglais hors-norme Banksy a révélé ce matin qu’il était à l’origine de l’élection présidentielle qui agite la France depuis des mois. Longuement préparée et organisée, cette performance artistique lui aurait cependant échappée ces dernières semaines et l’artiste souhaite maintenant y mettre un terme. Reportage.
« Dans ma tête, c’était une idée géniale. Organiser pour la première fois toute l’élection présidentielle d’un pays avec des candidats et des programmes, cela n’avait encore jamais été fait », raconte Banksy. Aidé de plusieurs de ses amis, il a patiemment mis en place tout le processus électoral durant 5 ans, recruté les candidats, et rédigé les programmes. Ainsi, c’est un ami d’enfance, rencontré lors d’un séjour en France, Jérémy, qui endosse le rôle d’Emmanuel Macron. « On s’est beaucoup amusé à l’écrire, on cherchait un personnage un peu perché, on a créé un générateur automatique de discours et ça a fonctionné ».
Un autre ami joue le rôle de François Asselineau mais certains se retrouvent mêlés à ce cirque sans le savoir. « Je pense qu’Alain Juppé a hélas vraiment cru à tout ce processus de primaire, qu’il avait éliminé Sarkozy puis qu’il allait presque remplacer Fillon », dit-il dans un grand éclat de rire. L’autre aspect sur lequel l’artiste anglais s’est beaucoup amusé ce sont les affaires de François Fillon. « Il a été super collaboratif. Il a participé aux séances d’écriture, il avait plein d’idées, c’est lui qui nous a soufflé le gag des emplois fictifs, du discours sur de Gaulle mis en examen, de Vercingétorix, jamais je n’y aurai pensé ! », déclare-t-il enthousiaste.
Mais, à 15 jours du premier tour, Banksy préfère mettre un terme à cette incroyable performance artistique. « Les gens commencent à avoir des doutes. L’acteur qui joue Jean Lassalle est aussi en contrat avec le prochain Mission Impossible et il ne peut plus continuer ». L’artiste confie qu’il s’agit de son œuvre la plus réussie. « J’avoue, je ne pensais pas faire mieux, surtout après avoir fait croire que les Anglais avaient voté en faveur du Brexit ».