Société

« L’erreur est humaine ! » par cet employé qui vient de faire perdre trois millions à sa boîte

« Oups là, fausse manip », se serait exclamé Antoine Ledentu, employé du Middle Office de la HSBC avant que ne se mettent à clignoter en rouge les trois ordinateurs de son poste de travail.

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Alors que ses supérieurs s’affairaient autour de son poste pour mesurer l’ampleur des dégâts – trois millions d’euros et un cours du yen en chute libre sur le marché asiatique – l’employé aurait conclu philosophe : « Là, c’est de ma faute ! Mais que voulez-vous : l’erreur est humaine. » « Ou plutôt errare humanum est », aurait-il ensuite ajouté avant de s’étendre sur l’étymologie latine du proverbe.

« C’est plus une erreur d’étourderie qu’autre chose. La faute à pas de chance ! », aurait-il calmement expliqué alors qu’il remontrait à ses patrons comment il avait misé sur le mauvais deal et précipité des sommes astronomiques d’argent, refaisant perdre par la même occasion trois nouveaux millions. « Voilà, c’est là que j’ai déconné. Pile au moment où je ne faisais pas attention à ce que je faisais ! Mea culpa les gars ».

Imperturbable, l’employé aurait ensuite fixé longuement son poste de travail les bras croisés en répétant sur un ton fataliste : « Eh oui, eh oui… Comme quoi parfois dans les banques… », pendant que ses collègues retenaient son N+1 qui entreprenait de se jeter sur lui pour l’étrangler avec son nœud de cravate.

« Comme le disaient mes parents, ça ne sert à rien de repasser en boucle ses erreurs indéfiniment ! Personne n’est parfait, il faut savoir aller de l’avant ! Surtout quand on n’est pas du tout qualifié pour son boulot », aurait-il argué avant d’entasser dans une grande boîte en carton son badge, sa collection de boules à neige et de la pommade pour son coquard infligé par un des membres de la direction.

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