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Les Parisiens domiciliés à Bordeaux demandent la protection de l’ONU

Alors que les persécutions à l’encontre des Parisiens battent leur plein dans la cité girondine, une association vient officiellement de solliciter l’assistance de la communauté internationale.

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Autocollants, slogans, appels à la haine et à la violence… Les pogroms anti-Parisiens ont redoublé de violence ces derniers jours, alors que les autorités apparaissent clairement dépassées – quand elles ne ferment pas simplement les yeux. « On parle désormais de familles entières cueillies dès la sortie du TGV par des hordes de Bordelais qui leur jettent canelés et fanchonnettes au visage », révèle une habitante qui travaille en face de la gare Saint-Jean.

« L’ambiance est explosive », confirme un employé municipal, qui tient à garder l’anonymat. « Tous les jours, des milices arborant le maillot du FCGB se regroupent à Quinconces pour quadriller la ville et persécuter le premier parisien – réel ou supposé – qu’elles trouveront ». Des Franciliens, pourtant honnis des Parisiens eux-mêmes qui les considèrent comme des imposteurs, se voient mis dans le même sac et traqués avec la même détermination.

Certains ont pris le maquis et vivent de cueillette et de rapines

Ainsi, certains Parisiens se trouvent poussés sur les routes, contraints à un exode qui les mène à Marmande, Angoulême, voire Saintes. « On parle aussi d’un campement de fortune établi près de Bergerac, mais personne ne l’a jamais vu », glisse un commerçant. D’autres ont décidé de prendre le maquis, et se sont regroupés rive droite, dans le parc Sainte-Catherine. Là, ils sont une petite centaine à attendre des jours meilleurs en vivant de cueillette et de rapines.

Mais la situation pourrait évoluer puisque la communauté internationale s’émeut du sort réservé à la communauté parisienne. Une association de défense créée à l’été vient de monter un dossier auprès du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), afin de faire officiellement reconnaître les persécutions dont sont victimes les Parisiens et leur voir attribuer le titre de déplacés internes.
Si la procédure aboutit, des sanctions pénales pourraient être prises à l’encontre des meneurs de la fronde, et des Casques bleus déployés pour faire cesser les troubles. Hier, le Secrétaire Général de l’ONU a fait part de sa préoccupation, et appelé solennellement à l’apaisement : « Bordelais et Parisiens ne sont pas obligés de s’aimer, mais ils sont obligés de s’entendre car nous n’avons qu’une seule planète ».

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