Politique

Une affiche de François Asselineau commence à se sentir seule sous un pont d’autoroute

Une affiche de François Asselineau endure un triste quotidien depuis la campagne présidentielle de 2017. Reportage.

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« Le temps commence à être long, je vais pas vous mentir. On m’a collé sur ce pont d’autoroute, au pif. Pendant la campagne, toute promotion est bonne à prendre, c’est sûr, mais aujourd’hui, franchement, soyons honnête, je ne sers plus à rien. En plus, 3 jours sur 5, je suis recouvert par une affiche de concert ou une pub IKEA… Je ne trouve plus aucun sens à ma vie » soupire cette affiche de François Asselineau, aux couleurs ternies par le soleil et aux angles écornés par l’usure.

« Plus personne ne me regarde. Je vais vous dire, j’en suis à me demander si j’ai déjà intéressé les gens à un moment… J’ai pourtant l’impression de représenter quelque chose de fort, de novateur… C’est le problème de cette société du zapping, les gens se lassent trop vite » enchaîne-t-elle, dans un sanglot.

Plus rien n’arrête sa complainte : « Et puis, il est beau gosse en plus… Il est jeune, moderne… et puis il a gagné !… Quoi ? Attendez je suis pas une affiche d’Emmanuel Macron ?… Non… Non !! Pitié, décollez-moi !!! » termine l’affiche de François Asselineau, qui a dû arrêter l’entretien, victime d’une crise d’angoisse.

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