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Il ajoute dans son CV « habitué au travail en équipe » grâce à son année passée à faire le djihad en Syrie

Partir en Syrie n’est pas toujours aussi pénalisant que l’on peut le croire, la preuve avec cette histoire d’un jeune Français revenu récemment d’un stage avec l’Etat Islamique.

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Pour Mohamed El Franquisi – Kévin Dupont de son vrai prénom – le retour au pays n’aura pas été des plus simples ; arrivée clandestine en Turquie puis direction la Hongrie pour pouvoir circuler librement dans l’Union Européenne avant de rejoindre la France. Après avoir retrouvé différentes connexions, Mohamed est rattrapé par sa situation économique et se met à chercher du travail. Seul problème : comment justifier cette année passée à faire le djihad auprès des employeurs ?

« Alors que certains font tout pour le cacher, moi je me suis dit que ça pouvait être l’occasion de transformer une faiblesse en force. J’ai clairement affiché la couleur » nous confie le jeune homme tout en regardant « Mireille », sa kalachnikov. En effet sur son CV, au niveau de l’année 2017, juste au-dessus de sa dernière mission de magasinier chez Carrefour en 2016, on peut lire « Djihad en Syrie : travail en équipe, team building, maîtrise de l’arabe littéral, connexion avec la population locale, chef d’une équipe de 150 esclaves »

Malgré une certaine audace, Mohamed n’a pas été récompensé par cette prise de risque, au contraire. En effet, depuis qu’il a envoyé son CV pour répondre à plusieurs annonces, sa maison a été perquisitionnée par les forces de l’ordre et Mohamed a été arrêté. Mais sa démarche n’aura pas été complètement vaine puisqu’il vient de trouver du travail à l’atelier de menuiserie de la prison.

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