Politique

Après avoir refusé les migrants de l’Aquarius, aucun pays n’accepte d’accueillir Manuel Valls

Malgré de nombreuses demandes d’asile, l’ancien Premier ministre peine toujours à trouver un pays d’accueil en Europe.

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L’exode est long pour Manuel Valls. Après avoir successivement été rejeté de France puis d’Espagne, l’homme politique poursuit sa quête d’une terre d’accueil malgré une situation de plus en plus critique « Le plus dur, ce n’est pas la faim ni la soif mais de se savoir rejeté par les siens » confie-t-il le teint blême et la barbe hirsute depuis son radeau de fortune, vêtu d’un sweat-shirt « Croquignolesque ».

En Méditerranée, les principaux pays d’accueil – France, Espagne, Maroc et Algérie – ont successivement fermé leurs portes à l’homme politique qui nourrit pourtant l’espoir de jours meilleurs. « Je pensais que la politique en France s’assouplirait, et que je pourrais trouver un petit boulot au self de l’Elysée ou comme promeneur de chien. Malheureusement ils préfèrent des gens compétents » ajoute-t-il en vidant le contenu d’une boite de raviolis dans un mug de l’Elysée.

Cap sur l’Italie

Exilé de son pays d’origine depuis plus d’un an, un espoir demeure pourtant : l’Italie, dont la nouvelle politique d’immigration pourrait jouer en faveur de l’ancien Premier ministre nomade. « Depuis qu’ils ont fermé leurs ports aux migrants, je sais qu’ils recherchent des personnalités politiques bien réactionnaires et anti-immigration. Exactement mon profil » explique-t-il en passant une petite annonce de mariage dans le Corriere della Sera.

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