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Pour relancer sa carrière, sa maison de disque lui conseille de mourir

Afin de redonner un coup de peps à la carrière de Jeremy C, sa maison de disque a eu la bonne idée de lui conseiller de mourir. Explications.

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Quand nous avons questionné Pascal, le PDG de la maison de disque du jeune artiste Jéremy C, le plan marketing était clair : « Michael Jackson, Johnny Halliday, Charles Aznavour, j’en passe… Les preuves sont là ! Aujourd’hui un artiste ne cartonne jamais autant qu’après sa mort ! On a bien réfléchi, Jérémy a suffisamment de morceaux en stock pour au moins deux albums posthumes. Évidemment qu’ils ne sont pas bons, sinon on les aurait sortis avant, mais c’est pas ça qui compte ! ».

Ancienne gloire de la Star Academy, Jéremy a peiné à voir sa carrière décoller. Après un premier album passé inaperçu, il en sort un deuxième plus personnel, tellement personnel que seul lui et sa mère se le procure. Interrogé la semaine dernière, il se disait au pied du mur : « Je dois de l’argent à ma maison de disque, et mon rêve a toujours été de connaître le succès. Ils ont raison, si je meurs, à moi les clips à la télé, les passages en boucles en radio, et les concerts en hologrammes devant des milliers de personnes. Je crois que je fais le bon choix » a-t-il terminé, en nouant le nœud autour de son cou, avant de sauter du haut de sa chaise.

Suite à cet entretien, le PDG de la maison de disque est entré dans la salle où Jeremy venait d’en finir. Après avoir vérifié du bout des doigts qu’il ne respirait plus, Pascal s’est frotté les mains : « Parfait ! Ne touchez pas au corps, j’appelle BFM. Puis TF1 pour caler un prime événement. Et Nikos pour une nécro dans 50 minutes Inside… et… ah oui mince les pompiers aussi ! Mais dans 2 heures, sinon ils vont gêner le travail de BFM. Ah, vive la musique ! Champagne ! Je vous sers une coupe ? » nous demande-t-il, aimablement, en débouchonnant une bouteille de Dom Perignon 96, qui s’avéra excellente, au son du prochain single, médiocre, de feu Jeremy.

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