Le syndicat, des grammairiens, demande d’arrêter, de mettre, des virgules, partout

« En plus, la plupart du temps, ces virgules sont, mal, placées ou juste, abusives » a précisé le porte-parole de ce front, populaire, anti-virgules, lors d’une conférence de presse, improvisée. « Le texte ne veut plus rien dire, de pertinent, tout au plus » a-t-il ajouté. Soulignant, qu’en outre, cela rendait le texte pénible à lire, et à parfois, même, à comprendre, donnant lieu à des phrases, excessivement longues, et ce, sans vraiment de justifications, tout cela pour des effets, faciles, de styles littéraires, certes, datés mais on ne peut plus lourd, a-t-il martelé, visiblement, agacé.

C’est un point de vue. Qu’un autre syndicat. Très implanté. Qui va par un nom peu commun. Très peu commun. Un syndicat. Le syndicat. Celui qui est en lutte. Contre les phrases. Des phrases sans verbes. Des phrases désincarnées. Des phrases trop courtes. Comme la vie. Et qui appelle. À une convergence. Convergence. Des luttes. Contre cette dictature. Dictature stylistique. « Ensemble, ensemble. Nous. Nous, écrirons. Comme, nous, le voulons »

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