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Société

Un enfant rachitique porte plainte contre son père pour “administration non suffisante de Petit Pimousse”

« Impensable », « cruel », « odieux ». Les qualificatifs ne manquaient pas à l’issue de la conférence de presse exceptionnelle donnée par ce père de famille pour expliquer son attitude envers son fils souffrant de rachitisme.

Publié le

 mar 


« Impensable », « cruel », « odieux ». Les qualificatifs ne manquaient pas à l’issue de la conférence de presse exceptionnelle donnée par ce père de famille pour expliquer son attitude envers son fils souffrant de rachitisme.

Un comportement qui ne plaide pas en sa faveur

Un père qui avait bien du mal à justifier son attitude devant des journalistes circonspects : « Je lui ai donné très souvent des bonbons Petit Pimousse pendant son enfance… », avant de nuancer son propos « …peut-être pas suffisamment… J’ignorais que leur consommation pouvait avoir un réel impact sur son gabarit. » Et celui-ci d’ajouter : « Je tiens à dire que je veux le meilleur pour mes enfants même si je suis conscient que les faits me donnent tort »

« C’est surtout le fait qu’il ne lui ait pas davantage donné de Framboise et de Cassis qui est à la fois regrettable et irresponsable. » renchérissait la mère du plaignant et ex-femme du papa, à l’issue de la conférence de presse.  « Tu sais ce qu’il te dit le cassis ? » aurait alors hurlé le père furieux, selon plusieurs témoins. Une réaction qui risque bien d’aggraver son cas.

Un papa qui déchante ?

La société La Pie qui Chante, productrice des fameux bonbons, réfléchissait elle aussi à intenter une action en justice : « En n’ayant pas pris au sérieux notre publicité, cet homme a écorné l’image de notre entreprise. Par son geste, il a même largement contribué à instaurer le doute quant à la véracité des messages publicitaires et mis en danger l’équilibre fragile du capitalisme mondial »

Des accusations graves que l’avocat de l’accusé tentait tant bien que mal de minimiser : « Nous allons plaider le délit par omission, mon client voulait bien faire, il n’y avait aucune intention malveillante de sa part, bien que je comprenne l’émotion suscitée par son geste et les allégations de cruauté du plaignant. Nous espérons que la sanction sera clémente. »

Un souhait qui paraît bien optimiste depuis qu’une personne âgée de 80 ans, qui s’était fracturée le col du fémur et avait porté plainte contre son gendre pour « refus de Kinder Pingoui ayant entraîné un déficit de lait et de calcium et une augmentation des risques fracturaires », a obtenu gain de cause.

La Rédaction

Illustration : iStock / ArminStautBerlin

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