Société
Une société française remporte le contrat de fabrication des sextoys pour les cours de théorie du genre à l’école
Paris – Le marché était plus que juteux. Fournir aux milliers d’écoles primaires qui ont mis en place les cours sur la théorie du genre des sextoys de qualité. Et c’est une société française basée en Aveyron qui a remporté le marché, une fierté de plus pour le label qualité France. Reportage.
Paris – Le marché était plus que juteux. Fournir aux milliers d’écoles primaires qui ont mis en place les cours sur la théorie du genre des sextoys de qualité. Et c’est une société française basée en Aveyron qui a remporté le marché, une fierté de plus pour le label qualité France. Reportage.
L’école primaire des Marmottes à Palaiseau, comme de nombreuses autres écoles primaires, attend avec hâte sa première livraison de sextoys. « Nous avons passé commande via le ministère de l’Education nationale, ils seront livrés sous deux semaines » explique l’institutrice. Des sextoys qui seront fabriqués en Aveyron, grâce à une société française qui a pu remporter un marché pourtant très très convoité. Michel Arlot, président de la société, témoigne. « Nous avons été contactés par le ministère qui souhaitait des produits français dans les écoles françaises, mais il n’a pas caché qu’il y avait une concurrence rude avec des sociétés allemandes et espagnoles » ajoute-t-il.
Le ministre de l’Éducation nationale avait tenu à rencontrer les principaux fabricants de sextoys hexagonaux pour leur expliquer ses critères de sélection. Il a souhaité aussi plusieurs démonstrations de produits. « Quand il s’agit de nos enfants, il ne faut rien laisser au hasard, surtout dans ce débat très très agité » a expliqué un proche du ministre.
Le marché du sextoy en école primaire représente une possible manne de près 50 millions d’euros de chiffre d’affaires pour cette société qui a dû suivre un cahier des charges très strict. Pas de produit nocif, des couleurs chatoyantes, des modes d’emploi clairs et compréhensifs même pour les plus jeunes. « On a dû baisser nos marges de prix mais la qualité sera là » assure Michel, qui aime à répéter que son meilleur client et test de qualité est sa propre famille. « Ils testent tout, sans exception et ne m’épargnent rien sur leur retour, leurs conseils sont précieux pour l’évolution de nos produits ».
Une annonce qui fera sans doute bondir certains opposants à l’enseignement de la théorie du genre dans les écoles, même si beaucoup estiment que c’est une bonne chose pour l’emploi en France. « Je pense qu’au final, c’est cela qu’il faut retenir » estiment des parents d’élèves, précisant qu’ils testeraient eux-mêmes dans un premier temps les sextoys que leurs enfants ramèneraient à la maison, « pour leur propre sécurité et parce qu’il n’y a pas que les enfants qui ont le droit de jouer ».
La Rédaction