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Linguistes et logiciens planchent toujours sur les propos de Laurent Jalabert
Hier soir, l’Equipe.fr nous a appris que le Français Laurent Jalabert a été contrôlé positif à l’EPO lors du Tour de France 1998. Une accusation de dopage que l’ancien cycliste, aujourd’hui consultant pour RTL et France Télévisions, a commenté d’une étrange manière en déclarant : « Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai. » Des propos en apparence inconsistants sur lesquels se sont immédiatement penchés de nombreux chercheurs en linguistique et en logique.
Hier soir, l’Equipe.fr nous a appris que le Français Laurent Jalabert a été contrôlé positif à l’EPO lors du Tour de France 1998. Une accusation de dopage que l’ancien cycliste, aujourd’hui consultant pour RTL et France Télévisions, a commenté d’une étrange manière en déclarant : « Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai. » Des propos en apparence inconsistants sur lesquels se sont immédiatement penchés de nombreux chercheurs en linguistique et en logique.
Cédric Rouyer est professeur de logique à l’Université de la Sorbonne à Paris. Pour lui, cette position de Laurent Jalabert est un véritable défi logique : « C’est compliqué…C’est un peu comme s’il disait « J’ai pris de l’EPO mais je n’ai pas pris de l’EPO. » C’est violer le sacro-saint principe de non-contradiction à la base de notre logique moderne. Qu’a-t-il voulu dire ? Je veux savoir, expliquez moi ! » a-t-il affirmé avant de s’agripper les larmes aux yeux aux vêtements de notre journaliste.
Un verdict d’incertitude partagé par Julie Florent, chercheuse en linguistique à l’Université d’Aix-en Provence : « Si on s’en tient seulement à ces quelques mots, on ne peut pas en tirer d’information claire et cohérente. Mais si on pose l’hypothèse que Laurent Jalabert opère un glissement sémantique et donne à ces mots un sens autre que celui communément admis, alors là il est possible de comprendre la réalité à laquelle il fait référence. Peut-être que par cette phrase énigmatique il souhaite en fait nous dire quelque chose comme “J’ai honte et j’ai pris de l’EPO”, “J’ai peur des conséquences mais j’ai bien pris de l’EPO” ou encore “J’ai pris de l’EPO et j’ai repris de l’EPO” » a expliqué l’universitaire avant de se mettre à saigner abondamment du nez et d’être hospitalisée en urgence.
Cette fameuse déclaration de l’ex-cycliste tricolore continue donc de susciter l’intérêt de la communauté scientifique puisque le dossier aurait déjà été transféré au département de physique quantique de l’université d’Orsay dirigé par Fabien Lemort: « C’est un grand défi pour nous. Depuis cette déclaration il y a comme une effervescence générale chez les physiciens français. Il se peut qu’on soit bien en présence d’un phénomène qui pourrait avoir un impact comparable à celui de l’expérience du chat de Schrödinger. » a déclaré le responsable du département.