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Au delà du Périphérique

Randonneur attaqué par une vache: les Hautes-Pyrénées préconisent le prélèvement par précaution de 90 têtes de bétail

Après le décès tragique d’un randonneur octogénaire cet après-midi, attaqué par une vache et qui a blessé aussi quatre autres personnes, le Conseil général des Hautes-Pyrénées qui s’est réuni en urgence, a réfléchi aux meilleures solutions à apporter à ce problème.

Publié le

 mar 


Après le décès tragique d’un randonneur octogénaire, attaqué par une vache et qui a blessé aussi quatre autres personnes, le Conseil général des Hautes-Pyrénées, qui s’est réuni en urgence, a réfléchi aux meilleures solutions à apporter à ce problème. « Il faut un signal clair. Il ne faut pas que les randonneurs se sentent en danger » a affirmé le président du Conseil général. Les attaques de vaches dans les Hautes-Pyrénées sont rares, voire quasi inexistantes. On estime, chaque année, à 4 les morts liées à des attaques de bovidés dans le monde. « C’est la seconde attaque dans le monde cette année néanmoins » rappellent les spécialistes qui soulignent que la précédente attaque mortelle est une vache tombée d’une falaise au Brésil et qui a écrasé un homme dans son sommeil.« Il n’y a pas eu d’attaque délibérée, contrairement à ce cas cet après-midi. Donc ça ne rentre pas dans les statistiques, mais un peu quand même » expliquait un vétérinaire sur France 3 Midi-Pyrénées ce soir.

Dans l’immédiat le Conseil général souhaite de nouvelles mesures dans la lutte contre les attaques de vaches. « Nous allons demander le prélèvement supplémentaire de 90 têtes de bétail dans les prochains jours ». Des prélèvements qui devraient avoir lieu sur le territoire de l’incident. « Ces prélèvements localisés et identifiés vont nous permettre d’en savoir plus sur leur nombre réel et l’occupation de l’espace par ces prédateurs . Nous allons dans le même temps, mieux travailler la pédagogie auprès des randonneurs » ont annoncé les pouvoirs publics qui n’ont pas précisé si les éleveurs seraient indemnisés ou pas. Ces mesures empêcheront-elles une psychose et une peur irraisonnée de la vache?  Tandis que la plupart des spécialistes recommande de ne pas sombrer dans la psychose et les écologistes rappellent avec force que l’homme reste le principal prédateur des vaches.

La Rédaction

Photo : iStock/mgfoto/Googlemaps

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