Culture
Une classe de collège avoue être à l’origine du groupe FAUVE ≠
Stupeur dans l’industrie musicale après l’annonce que le groupe FAUVE ≠, n’était en fait qu’un canular d’une classe de collège. Un canular qui aura duré plus de deux ans. Devant l’ampleur du phénomène, la classe de collège a préféré passer aux aveux dans les médias.
Stupeur dans l’industrie musicale après l’annonce que le groupe FAUVE ≠, n’était en fait qu’un canular d’une classe de collège. Un canular qui aura duré plus de deux ans. Devant l’ampleur du phénomène, la classe de collège a préféré passer aux aveux dans les médias.
Des paroles générées aléatoirement
Un simple travail de classe qui a dérapé. C’est ainsi que M. Loignon, professeur de musique dans un collège de Bourges, a expliqué la naissance du groupe de musique FAUVE ≠. « Nous avons commencé en classe de sixième. Je voulais montrer qu’aujourd’hui, plus personne ne prête attention aux paroles de chansons, même en français ». Dès lors, la classe va s’amuser à composer plusieurs chansons sur ce principe. « Nous sélectionnions des paroles totalement au hasard grâce à un générateur aléatoire Les élèves mettaient tout ce qui leur passait par la tête. Je leur demandais qu’il y ait le moins de sens possible » explique-t-il.
Les paroles sont ensuite mises en musique avec un logiciel et c’est un élève de la classe 3eme qui va prêter sa voix. « Il nous fallait quelqu’un d’assez âgé pour que personne ne note la supercherie. Et en même temps, nous avions volontairement grossi la caricature pour ne pas laisser de doute ». C’est du moins ce qu’il pensait. Car sitôt mis en ligne, le groupe FAUVE ≠ va vite susciter un buzz qui va s’accroître très rapidement. « On n’a pas compris comment les gens ont pu avaler cela » s’alarme le professeur.
Mais hier, sentant que le phénomène échappait à tout contrôle, le professeur et sa classe se sont excusés sur la page Facebook du groupe, révélant l’ampleur du canular et provoquant la colère des fans, dépités. « Je m’étais fait tatouer le symbole du groupe et des textes de leurs chansons, j’ai tellement honte maintenant » explique l’un d’eux. Dans l’immédiat, la direction du collège refuse tout remboursement d’achats des CD et singles.
La Rédaction
Photo: kali9 /iStock