Connect with us

Société

Le grapheur qui taguait son vrai nom interpellé par la police à son domicile

Amiens – La police vient d’annoncer la fin du cauchemar pour tous les habitants d’Amiens qui vivaient dans la peur depuis plusieurs semaines par la faute d’un seul homme. Celui qui terrorisait la population en taguant son propre nom sur les murs de la ville vient d’être interpellé ce matin à son domicile, sans opposer de résistance.

Publié le

 mar 


Amiens – La police vient d’annoncer la fin du cauchemar pour tous les habitants d’Amiens qui vivaient dans la peur depuis plusieurs semaines par la faute d’un seul homme. Celui qui terrorisait la population en taguant son propre nom sur les murs de la ville vient d’être interpellé ce matin à son domicile, sans opposer de résistance.

Le vandale s’en prenait depuis plusieurs semaines aux édifices publics de sa ville avec un seul et même tag reproduit lors de chacune de ses sorties nocturnes. Derrière lui, le grapheur ne laissait qu’un seul indice : le nom Alfredo Perez que les enquêteurs ont retrouvé sur le lieu de chaque dégradation. Un nom qui finira par trahir le jeune artiste.

Joachim Hourtin fait partie de l’équipe de police mobilisée depuis l’apparition des premiers tags. Le policier se souvient des premiers jours de l’enquête. « On avait très peu d’éléments, le grapheur semblait choisir les cibles au hasard. Le seul indice que nous avions, c’était ce nom : Alfredo Perez » raconte-t-il.

Pendant plusieurs semaine, le tagueur se joue de la police, et fait de plus en plus parler de lui. « Les gens étaient angoissés de voir que l’enquête était au point mort. Nous avons donc fait ce que tout bon policier doit faire dans cette situation : consulter un médium » poursuit le policier. Le commissariat fait alors appel à Marjorie Yaloua, et à ses capacités hors du commun.

Le policier se rappelle que dès l’arrivée de Marjorie Yaloua, l’affaire commence à avancer avec une première piste sérieuse, qui s’avérera la bonne. « Elle a pu lire dans un billet de 200€ que le nom d’Alfredo Perez pouvait être un genre de signature, ce qui est très courant dans le milieu du graff » commente-t-il.

À partir de là, les policiers effectuent les vérifications classiques et découvrent le nom d’Alfredo Perez dans l’annuaire mis à disposition par le bistrot situé en face du commissariat. Dans la foulée, ils procèdent à son arrestation en se rendant à son domicile « Nous avons découvert de nombreuses preuves. Il avait même poussé le vice jusqu’à mettre un tag sur le mur de son propre immeuble » raconte le policier qui devrait bientôt être décoré pour son courage dans cette affaire.

La Rédaction

Advertisement
Advertisement
Advertisement
Advertisement

La newsletter Legorafi

* indicates required

Les plus consultés