Loisirs
Scène de panique dans un teknival après une rumeur annonçant la présence de shampoing sur le site
Grosse frayeur ce week-end lors d’un festival de musique techno organisé à Cambrai-Epinoy. Les organisateurs ont dû faire face à plusieurs mouvements de panique après la diffusion d’une rumeur qui faisait état de la présence d’individus en possession de plusieurs flacons de shampoing sur le site du festival. Reportage.
Grosse frayeur ce week-end lors d’un festival de musique techno organisé à Cambrai-Epinoy. Les organisateurs ont dû faire face à plusieurs mouvements de panique après la diffusion d’une rumeur qui faisait état de la présence d’individus en possession de plusieurs flacons de shampoing sur le site du festival. Reportage.
Les organisateurs ont expliqué avoir eu écho de la rumeur lors de la journée de samedi, lors du pic de fréquentation du festival, avant de la voir se répandre comme une traînée de poudre. « Nous avons tout fait pour communiquer un maximum et rappeler aux participants que les forces de l’ordre étaient mobilisées pour appréhender toute personne qui tenterait de s’introduire sur le festival en possession de shampoing » a déclaré Joris, membre de l’organisation.
En dépit de la réactivité des organisateurs, de nombreux participants en pleine psychose ont quand même décidé de quitter le site. Martine, qui était venue passer le week-end en famille raconte. « J’ai une amie qui m’a déjà raconté qu’elle connaissait des gens qui avaient participé à un festival où certains participants avaient eu droit à un shampoing pendant leur sommeil et s’étaient réveillés avec les cheveux propres » raconte la jeune femme qui fait partie de ceux qui ont préféré quitter le site et rejoindre une teuf sauvage organisée dans une forêt à proximité du festival.
À l’heure du bilan, les organisateurs n’ont eu à déplorer aucune attaque au shampoing pendant tout le week-end. « Si on avait voulu nuire à notre événement, on aurait pas pu faire mieux » explique Joris, dépité, avant d’ajouter avoir de nombreux soupçons sur les organisateurs d’un festival de reggae concurrent. « Nous envisageons de contre-attaquer et de lancer une rumeur sur la présence d’hommes armés d’une tondeuse à cheveux dans leur festival.
La Rédaction