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#Sponsorisé Il économise 10 ans de psychanalyse en enlevant enfin son papier peint à fleurs
Angers – Un homme a expliqué avoir économisé près de 10 ans de psychanalyse par une simple astuce : changer son vieux papier peint à fleurs.
Lorsque Philippe a acheté son appartement en 1996, il a tout de suite trouvé « très à la mode » le papier peint à fleurs qui couvrait l’intégralité des pièces (salle de bains comprise). « C’était tip-top » nous raconte cet employé de banque de 47 ans. Mais ce papier peint, vite démodé, restera longtemps dans son appartement. Malgré les plaintes de ses amis et de ses collègues, Philippe s’obstine (« par fierté autant que par fainéantise » nous confie-t-il aujourd’hui) à garder ses murs couverts de grands tournesols. Selon Sylvie, sa femme, “Philippe ne voulait rien entendre. Alors avec les enfants, on lui a posé un ultimatum : “C’est ton papier peint ou nous !”. Il a choisi son papier peint.”
“J’étais au bout du rouleau”
Philippe s’obstinera pendant 21 ans. Il se coupe de ses amis, de sa famille. Il raconte aujourd’hui ces années avec une certaine amertume : « J’avais mis toute ma fierté dans ce papier peint… Mais les gens se moquaient de moi. J’ai même été rétrogradé pour avoir montré des photos de mon salon à mon manager. J’étais au bout du rouleau… Alors j’ai commencé une psychanalyse pour savoir ce qui clochait. À 100 euros de l’heure, chaque mercredi. Mon psy m’assurait, pendant je remplissais son chèque, qu’il y en aurait pour au moins 10 ans, et qu’il me restait encore un long travail à faire sur moi-même… »
Un dégât des eaux providentiel
Heureusement pour Philippe, après seulement 6 mois de thérapie, un dégât des eaux inopiné décolle une grosse partie de son papier peint si précieux. « Au début, j’étais anéanti. Un dégât des eaux, c’est déjà une tuile, mais là, ça avait bien abîmé les jolis tournesols ». Il est contraint de tout enlever, et de repeindre ses murs. Son appartement devient plus lumineux, et sa femme et ses enfants reviennent enfin habiter la maison. Philippe revit. « Enlever ce foutu papier peint m’a redonné la joie de vivre ! Fini la déprime ! J’ai économisé 10 ans de psychanalyse… Et accessoirement, ma famille me reparle ! D’une pierre deux coups quoi ! ».
Aux dernières nouvelles, Philippe a aujourd’hui regagné la place qu’il occupait dans son entreprise, car sa hiérarchie a estimé qu’elle pouvait « de nouveau lui faire confiance ».