Société
Halloween – Aymeric Caron s’insurge contre la mutilation des citrouilles
A l’approche d’Halloween, le militant antispéciste, Aymeric Caron, lance un appel pour sensibiliser au sort réservé chaque année aux citrouilles. Rencontre.
« Ça vous amuse vous ces mutilations de citrouilles ? C’est immonde ! Cela me fait penser à ces beaufs qui empaillent des animaux morts. Franchement les vider de leur chaire pour ensuite découper un visage hideux, c’est un niveau de barbarie qui me dépasse. Chaque fin octobre les citrouilles vivent dans la peur ! C’est honteux ! C’est un génocide qui ne dit pas son nom. Et je ne parle pas de la stigmatisation des potirons qui subissent les mêmes sévices, alors qu’ils sont potirons et non pas des citrouilles ! Ça se voit pourtant, merde » s’emporte-il, avant de fondre en larme dans les bras de sa compagne présente à côté de lui, une splendide laitue.
« J’ai pas peur de dire que j’ai commencé à agir. L’année dernière, j’ai frappé et séquestré des enfants devenus me demander des bonbons. Savent-ils que ces friandises sont fabriquées à base de gélatine de porc, ces petits cons ? Ah je peux vous dire qu’une bonne mandale et une nuit dans la cave ça les a calmés. Ils voulaient du Halloween, ils en ont eu ! Ça a pigné toute la soirée mais j’ai été sans pitié pour ces jeunes spécistes ! L’apogée ça a été quand, affamés, ils m’ont demandé à manger : je leur ai donné des salsifis et du boulgour ! Ah ah ah ! » termine-t-il dans un rire strident, secouant tout son corps.
Mais la cause est encore loin de faire l’unanimité parmi les partisans de l’antispécisme. Pour preuve, alors que le polémiste continuait de monter dans les tours, son assistante l’a interrompu : « Excuse-moi Aymeric, mais je trouve que tu fais preuve d’un patriarcat terrible envers les citrouilles. Or ce sont des légumes femelles qui peuvent très bien décider de leur sort toutes seules et offrir leur chaire si elles le souhaitent ». Vexé, l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché a acquiescé avant de quitter la salle prétextant un coup de fil d’une militante citrouille.