Connect with us

Au delà du Périphérique

Il perd tous ses amis après avoir prononcé le mot « buzz » dans une conversation

Grenoble – Alors qu’il discutait avec ses amis pendant les vacances, un jeune homme a provoqué un incident majeur. Un incident qui a obligé ses amis proches à reconsidérer les liens qui les unissaient. Selon les témoins, le jeune homme aurait négligemment prononcé les mots « faire le buzz » dans une conversation. Reportage.

Publié le

 mar 


Grenoble – Alors qu’il discutait avec ses amis pendant les vacances, un jeune homme a provoqué un incident majeur. Un incident qui a obligé ses amis proches à reconsidérer les liens qui les unissaient. Selon les témoins, le jeune homme aurait négligemment prononcé les mots « faire le buzz » dans une conversation. Reportage.

Il est 12h41 quand l’incident se produit. Le petit groupe d’amis se trouve autour d’une piscine de La Tronche, en périphérie de Grenoble. Soudain, Marco, 22 ans prononce « Ah oui, j’ai vu ce groupe, il a fait le buzz il y a quelques mois sur internet ». Aussitôt, c’est la stupeur dans le groupe. « On l’a regardé, on a cru avoir mal entendu » explique Anne-Charlotte, qui jusqu’à l’événement était la compagne de Marco. À la demande générale, Marco répète à nouveau sa phrase et confirme qu’il a bien dit « buzz ». Les visages se ferment, les regards se font sombres. Anne-Charlotte éclate en sanglots et part se réfugier dans la maison.

« Comment peut-on dire ça, en 2014 ? » se demande Dominique, qui se trouvait à proximité immédiate de Marco au moment du drame. « Moi, il y a des choses que je ne cautionne pas, ou plus. » souligne de son côté Abdel qui cherche cependant des excuses à son vieil ami de lycée. « L’alcool, la fatigue, un moment de relâchement » . Ou comme le résume au mieux son autre amie Clara « On croit connaître les gens et un jour ils dérapent et disent « buzz », c’est triste, très triste ». Selon Marco, ses amis ne lui ont plus adressé la parole pendant le reste du week-end pour finalement gentiment lui demander de rentrer à Paris.

« Cela aurait pu arriver à n’importe qui » dit-il, cachant difficilement son émotion. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, c’est arrivé trop vite » ajoute-t-il, affirmant regretter ses paroles. « Je veux qu’ils sachent que je peux changer » dit-il avant d’empoigner un smartphone et tenter de se prendre en photo avec les journalistes en criant « Selfie ! »

La Rédaction

Advertisement
Advertisement
Advertisement
Advertisement

La newsletter Legorafi

* indicates required

Les plus consultés