Société
Réforme du bac : Le ministre envisage d’autoriser la triche sur une seule épreuve
Le rapport sur la réforme du bac vient d’être présenté au ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Parmi les nouveautés, la possibilité pour les élèves de tricher sur une matière au choix lors de l’épreuve finale.
« Surprenant », « juste », « tout bénef » : au vu des réactions devant les grilles de lycées, les élèves accueillent favorablement le nouveau baccalauréat et son autorisation à tricher. « Il s’agit là d’offrir à nos jeunes une meilleure préparation à la dureté du monde du travail et des adultes en ajoutant la triche dans le socle commun des connaissances » a déclaré Pierre Mathiot, ancien directeur de Sciences Po-Lille, qui a piloté le rapport.
Un module de deux heures présentant les meilleures techniques de triche devient obligatoire à l’entrée en seconde. Un encadrement de la triche qui n’a d’autre but, selon Pierre Mathiot, que de pouvoir déceler les meilleurs talents dès le plus jeune âge.
Concrètement, dès l’entrée en vigueur du nouveau bac en 2021 (sauf mouvement social bloquant la réforme ou troisième guerre mondiale) les élèves auront la possibilité de faire l’impasse sur la matière de leur choix mais gardent quand même l’obligation de se rendre à l’épreuve finale. Une épreuve pendant laquelle le candidat aura le droit de consulter internet sur son smartphone, de passer un coup de fil à un ami ou bien de choisir d’échanger sa copie avec celle de son voisin au dernier moment.