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Economie

Pacte avec le diable pour réussir : plus d’un Français sur trois avoue y avoir recours

Faut-il vraiment pactiser avec le diable pour réussir ? Selon un sondage BVA publié ce jour, il apparaît que plus d’un Français sur trois a bien recours au service du démon, en vendant son âme au diable, selon les prix du marché. Reportage.

Publié le

 mar 


Amandine* a 32 ans. Employée dans une agence de publicité, cette jeune femme est très bien notée par sa hiérarchie et ses collègues. Un parcours sans faute depuis deux ans qui lui a permis d’occuper des postes de plus en plus importants. Mais Amandine cache un secret. Comme beaucoup de Françaises et Français, elle a vendu son âme au diable pour réussir. « Je l’ai fait au début car beaucoup de gens autour de moi le font, on m’a encouragé, je ne voulais pas rester la seule du groupe à ne pas réussir » confie-t-elle. La jeune femme passe alors un pacte avec le démon qui lui achète son âme. « Je sais qu’un jour, Il reviendra et je devrai honorer ma part du contrat, j’essaie juste de ne pas y penser » dit la jeune damnée.

Le pacte avec le diable devient-il une mode ? Faut-il s’inquiéter ? Selon Julien Lecerf, économiste, les pactes avec le diable ont littéralement triplé entre 2008 et 2012, la faute à la crise. « Les gens ont peur, ils veulent être rassurés. Ils se tournent vers tout ce qu’ils peuvent, religion, secte ou promesses de réussite au travers de la vente de leur âme au diable ». Les experts notent aussi que rien dans le contrat du pacte n’oblige le diable à remplir sa part. « Il faut faire très attention lors de la relecture du contrat et s’assurer qu’il y a bien une clause d’assurance qui vous permettra de récupérer votre âme en cas de litige » rappellent les experts. Sans oublier les escroqueries par mail qui proposent des ventes d’âme par part, sous le tarif habituel. « Il faut faire très attention, il y a un vrai trafic d’âme au diable au marché noir qui prolifère » soulignent les spécialistes.

De leurs côtés, les services du démon ne souhaitent pas communiquer sur leurs chiffres d’affaires ou le nombre d’âmes collectées. « C’est tristement confidentiel. Nos clients nous font confiance dans la réussite de leur vie terrestre, ce qui leur arrivera dans leur vie d’après ne concerne qu’eux seuls, c’est leur vie privée » commente un porte-parole. Mais une chose est sûre : la récente rénovation à grand frais des Enfers ainsi que la construction de dix- huit nouveaux puits à âmes indique une activité très florissante, des puits baptisés du nom de leurs meilleurs clients anciens et récents, de Mark Zuckerberg à Jimmy Savile, en passant par Bernard Tapie et Léa Seydoux.

* le prénom a été modifié

La Rédaction

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