Economie
Fin du télétravail – Le gouvernement menace d’envoyer l’armée contre les réfractaires
Le ministère du Travail se dit prêt à demander l’aide d’unités de commandos destinées à contraindre les réfractaires de la fin du télétravail à retourner au bureau.
Eric était en télétravail dans la Creuse depuis l’an dernier. Une situation qu’il a refusé de quitter pour retourner dans son « cube » de la Défense, trois jours par semaine. Alors pour l’y contraindre, son employeur a dû faire appel à des commandos pour le déloger du corps de ferme où il vivait avec sa famille. « Il n’a pas opposé de résistance, surtout pour protéger sa famille » explique son employeur qui lui avait assuré en gage de bonne volonté qu’il aurait droit à un bureau « près des baies vitrées pour voir le paysage au-dessus d’un nouveau chantier d’une tour de bureau ». Mais au court du transfert, Eric a sauté du train. Depuis il se cache et aurait rejoint d’autres réfractaires à la fin du télétravail.
Partout en France, des milliers de travailleurs ont réaffirmé leur insoumission à la fin du télétravail. Certains n’ont pas hésité à rejoindre le maquis comme ici dans la Haute-Marne où Philippe* a rejoint un groupe de réfractaires à la fin du télétravail. « On s’organise, on va de grange en grange, on se partage la connexion 4G, on se donne des coups de mains pour réaliser les slides de PowerPoint ou des cours d’Excel. Il y a une vraie camaraderie » raconte-t-il.
Mais parfois un traître peut réussir à se glisser dans le réseau. « La semaine dernière paraît qu’ils ont raflé une vingtaine de mecs de Cap Gemini, ils ont tous été rapatriés à Paris » raconte un autre. « J’avais des amis dedans » sanglote-t-il avant d’être réconforté. « Je veux pas retourner à Paris, je veux pas! »
Dans l’immédiat le ministère du Travail a annoncé un ultimatum aux réfractaires et leur demande de revenir à la raison, promettant une amnistie générale pour ceux qui se rendraient dans le calme « avec l’assurance qu’ils pourront bénéficier de portions supplémentaires au restaurant d’entreprise ».
*le prénom n’a pas été modifié. L’adresse de la cache est disponible pour les services du ministère du Travail qui en feront la demande.